jeudi 26 novembre 2015

Extrait de l’édito de Renzo Sulli dans le programme de la Rampe-La Ponatière 2015.

[...] Nous sommes pleinement conscients que la culture et le spectacle vivant demeurent un des rares espaces ouverts à l’imaginaire, au plaisir et au partage d’émotions fortes. Cette conviction de l’équipe municipale s’inscrit dans le temps avec force et détermination : faire culture, n’est-ce pas faire humanité ensemble ?

Nous en avons plus que jamais besoin aujourd’hui !
[...] Nous entendons ainsi poursuivre le travail engagé dans le cadre du schéma de développement culturel et de la médiation artistique et culturelle, multiplier les convergences des univers artistiques et des équipements, prolonger les actions menées en direction du jeune public notamment dans le cadre du Projet éducatif de territoire ou développer les initiatives partenariales auprès des autres publics, avec les acteurs sociaux, culturels et associatifs.

Nous attachons par ailleurs une importance toute particulière au travail en direction des jeunes, des enfants et des scolaires, des associations comme des plus anciens. Il s’agit là d’un sens à donner et d’un travail à poursuivre et à amplifier pour aller vers un véritable service public de la culture.

Pour conclure, j’emprunterais à Churchill ces quelques mots, qui lorsqu’on lui proposa de couper dans le budget culture pour soutenir l’effort de guerre, répondit tout simplement : « Mais alors, pourquoi nous battons-nous ? ».
Renzo SULLI
Maire d’Échirolles
Vice-président de Grenoble-Alpes Métropole

29 novembre 2015, 10h30, l'Heure Bleue, St Martin d'Hères : L'art est un outil : quelle est son utilité et à quoi sert-il ?

« Contrairement à ce que certains pensent, l’art est un outil et ce mot n’a rien de vulgaire. Quelle est son utilité et à quoi sert-il ? »
Voilà ce dont nous sommes invités à discuter à l’Heure Bleue,à Saint Martin d'Hères, ce dimanche 29 novembre, de 10h30 à 12h15, en compagnie de 
  • Ricardo Montserrat, auteur et dramaturge, 
  • et Nicolas Roméas, directeur de la revue Cassandre Horschamps et ancien journaliste à France Culture.
C’est dans le cadre du festival Gratte-Monde, organisé par la Maison de la Poésie Rhône-Alpes

mercredi 18 novembre 2015

Prochaine réunion, mercredi 25 novembre 18H à Saint Martin d'Hères

Vous êtes signataire de l’appel, vous êtes simplement intéressé/intéressée par les débats sur la culture :
Nous vous invitons à la prochaine réunion publique de l’Appel
le mercredi 25 novembre à 18h,
à Saint-Martin-d’Hères
33 avenue Ambroise Croisat, presqu’en face de Mon Ciné: on peut s’y rendre par le tram C arrêt Valmy.
Au rez-de-chaussée de la Maison de la culture (où est logée, avec d’autres occupants, la MPRA).
Entrée directe par l’arrière, sur la place.

Ordre du jour :
- Le fonctionnement du blog
- Le point sur l’Appel, signatures, diffusion en direction des candidats et des élus
- Compte-rendu des rencontres avec « l’intersyndicale » du spectacle et le Collectif métropolitain des acteurs culturels, et du Forum des Lucioles du 14 novembre (Brice)
- Projets à venir dont Appel à témoignages sur les difficultés budgétaires
- Questions diverses au gré des présents.

samedi 14 novembre 2015

Culture ? Cultures ? Politique culturelle publique : de quoi parle-t-on ?

Pour situer cet appel, nous devons le replacer dans le cadre de ce que nous appelons culture aujourd’hui, mot plus problématique qu’il n’y paraît. 
Et d’abord un cadre large, celui de l’usage que les anthropologues font de ce mot. De ce point de vue, la culture est l’ensemble des idées, des croyances, des images, des savoirs, des pratiques qui irriguent une société donnée. C’est un ensemble vaste, divers, voire traversé de contradictions et plus encore, sans doute, dans nos sociétés complexes. Mais c’est un ensemble déterminant. De ce rôle déterminant de la culture, on pourrait donner plusieurs exemples. Contentons-nous d’un seul : celui de la condition féminine. C’est bien d’abord au sein de la culture que cette évolution se joue et s’est joué tout au long du XXe siècle. 
Cet ensemble est d’autant plus vaste et divers que, désormais, nous devons admettre qu’il est composite, traversé par la diversité des cultures que la circulation accélérée des hommes et la multiplication des échanges (entre autres culturels) font coexister sur un même territoire. 
Au sein de cet ensemble, il convient d’opérer une première délimitation, qui nous servira à identifier le domaine de ce que nous appelons plus habituellement culture (notamment dans le registre des acteurs culturels ou encore dans celui de l’école). Cette distinction est nécessaire à la fois pour permettre de savoir mieux de quoi on parle et de mieux comprendre en retour les circulations entre ce domaine et l’ensemble plus vaste dont il est partie prenante. A nos yeux, cette distinction est devenue d’autant plus urgente que jamais car le domaine dont nous parlons est un espace qui doit viser à l’élaboration de l’en-commun. 
C’est pourquoi nous pensons qu’il y a là un enjeu extrêmement important qui consiste à conjuguer la diversité avec l’espace public, à favoriser un mouvement vers une culture commune. C’est la nécessité de ce mouvement qui fonde la nécessité d’un engagement fort des collectivités publiques (au sens plein du mot publique) dans ce domaine. 
Parler de ce domaine, c’est aussi conjuguer la culture à la recherche sous ses formes les plus diverses : artistique bien sûr, mais aussi scientifique, technologique etc. C’est pourquoi il peut y avoir un aspect élitiste parfois dans cette culture-là. Mais bien entendu il faut travailler à ouvrir ces recherches vers le plus grand nombre. Et d’autre part il faut reconnaître qu’on tient là une des sources de l’innovation sociale. Ainsi, pour reprendre notre exemple précédent, les poètes surréalistes tels Eluard ou Aragon ont joué un rôle décisif dans les évolutions qui ont autorisé les mutations de la condition féminine. 
D’autres délimitations seraient à opérer, en particulier afin d’identifier la façon dont se construisent les légitimités au sein de l’espace culturel. Mais c’est à refonder, dans la conscience collective, la légitimité de cet espace lui-même qu’il convient en même temps de travailler. C’est le sens profond en tout cas d’un autre appel, celui de l’Association des Centres Dramatiques Nationaux et Régionaux paru après le 11 janvier et intitulé « le théâtre est une idée neuve en France » : « Une société ne se décrète pas, elle se construit. Elle s’invente et s’élabore dans la dispute et le compromis parce qu’elle est affaire de sens. Et elle exige pour cela des institutions, des espaces communs, des politiques publiques ». 
Permettre que se posent les bases d’une politique culturelle consciente de cet enjeu à l’échelle de notre territoire, telle serait l’ambition de l’appel que nous vous soumettons.

lundi 9 novembre 2015

Compte rendu de la réunion du 2 novembre 2015

Contre les baisses des budgets culturels, socioculturels et associatifs 
Compte rendu de la réunion du 2 novembre 2015 Présents 6 pers, dont une pers sur socio-culturel, quelques excusés 
 1-Situation de notre mouvement 
Nous avons eu des échanges pour analyser notre difficulté à mobiliser. Quelques éléments en vrac : 
  • contexte général de recul et fatalisme -gens acculés à la survie professionnelle, manque de temps
  • espoir de s'en sortir individuellement en négociant avec les financeurs 
  • problèmes de méthode autour de l'appel, problème de rythme 
  • non implication réelle du Synavi, de la CGT 
  • "corporatisme" des milieux socio-culturels/culturels qui n'arrivent pas à se penser sur même bateau 
  • S'attaquer aux causes, à la politique générale du gouvernement c'est pas évident 
  • frilosité pour s'affronter à ceux qui nous "nourrissent" / subs etc
  • les attaques n'ont peut être pas encore fait assez de morts... 
  • S'attaquer à la politique du gouvernement, faire pression sur les élus locaux pour ne pas "collaborer" à la "tuerie" 
Nous avons aussi partagé des infos : Baisse de 15% des moyens de Cap Bériat, 40%? à la MJC Parmentier en difficulté, .... La Bobine discute de l'appel demain, ... L'échéance c'est mars 2016 avec le vote des budgets des communes. On saura où les coupes vont se faire. Et combien. 
2-Perspectives nous proposons : 
  • De continuer à faire signer l'appel 
  • Un rendez-vous mensuel à la Bobine : apéro info pour discuter et garder le lien 
  • De rester en vigilance et réagir quand une structure est en difficulté et quand il y a mobilisation. Solidarité! 
  • De recueillir les infos de partout en Isère sur les baisses de budgets (quelles baisses pour votre structure? quelles conséquences?) 
  • D'organiser fin janvier une soirée de mise en commun des infos pour finaliser la cartocrise Isère.
  • D'envisager une mobilisation contre les baisses en février  
PROCHAIN APERO-INFO LUNDI 7 DEC 2015 à La BOBINE à Grenoble

dimanche 8 novembre 2015

Réaction de Jean Caune à l'appel Culture38

Sur le forum des Luciolles, Jean Caune réagit à l'appel que nous avons lancé, cliquer sur l'image ci-dessous pour lire le contenu de ce billet.
http://forumdeslucioles.wix.com/lucioles#!points-de-vue-et-d-bats/b8kzt